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New Orleans post Katrina : les usages du Net par gros temps

Quel est le rôle des médias internet, et notamment des blogs, dans les mobilisations post catastrophes ? Jean Samuel Bordreuil, à partir du cas de la Nouvelle Orléans post Katrina, montre leur importance non seulement dans l’organisation des premiers secours, mais aussi pour entretenir le « souffle » des mobilisations civiques.


Dossier : La Nouvelle-Orléans après Katrina

Comment une population frappée par un désastre mobilise-t-elle les ressources numériques dont elle dispose, tout d’abord pour faire face à la catastrophe, puis pour construire les voies de son rétablissement [1] ? Quelle est la part du numérique dans le développement de dynamiques susceptibles de bousculer le politique ? Notre enquête sur l’usage du net post Katrina vise à répondre à ces questions. Nous verrons successivement comment différents moyens de communication, des SMS au journal en ligne, en passant par les forums et les blogs, ont soutenu l’organisation des habitants d’abord face à l’urgence puis dans les mobilisations sociales face aux enjeux de la reconstruction.

Une planche de salut dans un désastre informationnel

Au départ, c’est la dimension palliative plutôt qu’innovante de l’usage du net dans le chaos Katrina qui apparaît. « Les désastres naturels sont aussi des désastres informationnels » nous rappellent J. Sutton et al. (2008). D’un côté, l’essentiel des structures de communication a volé en éclat dans la tempête, de l’autre, l’essentiel des habitants se trouve en diaspora. Tous les supports d’un relationnel de base se sont ainsi volatilisés. Tantôt le téléphone passe, tantôt pas. Ainsi on peut appeler depuis le « 504 », l’indicatif de la ville, mais pas l’inverse. Ou bien les téléphones portables ne marchent plus (les relais ont été détruits), sauf en fonction SMS (et pour autant qu’on puisse recharger les batteries de son portable). Les correspondances par email fonctionnent bien, mais supposent un ordinateur portable à proximité, ce qui n’est évidemment pas à la portée de tous les évacués. De manière assez ironique, la bascule vers le numérique se fait alors à l’enseigne du dépannage, de l’expédient auquel on a recours faute de mieux. On se tourne vers le moderne mais pour rétablir du traditionnel. L’usage de la fonction SMS le dit parfaitement : on va s’en servir comme d’un « truc de grand-mère » alors que c’est plutôt un « truc des petits-enfants ». De fait, dans les plans de préparation à la (prochaine) catastrophe, les associations de quartier (telle celle de Broadmoor) mettront en tête de liste des stages de « texto » pour leurs seniors [2].

Ce recours au on line par temps de crise va conférer aux emails un rôle central, au point d’en devenir exorbitant pour ceux qui, dans cette géographie de l’angoisse post catastrophe, vont se retrouver en position – c’est leurs termes – de « hub d’informations ». Ceux, dont le carnet de contacts est plus fourni vont avoir à relayer demandes ou livraisons de nouvelles concernant les biens, mais surtout les proches, familles ou amis ; activant inlassablement la fonction « transmettre ».

Des secours au retour : les forums, de nouvelles plateformes d’organisation

À ce point, les sites publics locaux existant déjà sur la toile vont permettre un délestage de ces communications interpersonnelles et une relève publique, qui va gagner en efficacité, sous la forme des forums. La plus large visibilité des messages démultiplie les chances que destinateurs et destinataires puissent se contacter [3]. La version en ligne du quotidien local NOLA.com ouvre ainsi ses forums, comme autant de bouées de secours (lifelines), auxquelles on s’accroche en quête du destin de ses proches [4]. En outre, parce qu’elle va agréger ces données par quartier, elle va induire une sorte de figuration numérique de ces quartiers qui redonnera du cœur à bien des lecteurs dans le panorama de dilution généralisée qui prévaut en cet automne 2005.

Cette fonction de rétablissement public des liens défaits peut être hébergée sur des sites autrement destinés. Ainsi, dans le milieu des musiciens, nombreux à la Nouvelle Orléans, les sites culturels ou musicaux sont reconvertis en hubs d’information (Shklovski et al. 2010). Mais il se peut aussi que ce soit une personne en position de hub qui prenne en charge l’équipement requis. Dans le quartier de Lakeview, Denise Thornton initie par exemple une Yahoo list, puis équipe la maison de quartier d’un cyber espace [5]. Ainsi dans ce désastre informationnel, le recouvrement post catastrophe requiert le rétablissement d’un écosystème informationnel. On notera que souvent ce sont ceux qui étaient en position nodale qui se retrouvent en pole position dans les montages organisationnels à venir.

Il faut ajouter que ces forums, dont le rôle a été critique dans l’économie des secours (ils ont acheminé de nombreux signaux de détresse), vont aussi se voir conférer un rôle clef dans l’économie des retours : le retour des habitants et avec eux, celui de leurs quartiers mêmes. Aux questions anxieuses initiales – où es-tu ? où êtes-vous ? – vont faire place des questions plus génériques – où en sommes-nous ? nous, le quartier – ou bien orientées vers l’action : que fait-on pour le rétablissement des lignes électriques ? pour le ramassage des ordures ? à propos de cette maison, au cœur du quartier, et qui tombe en ruine ? quid des écoles ? qui sait quoi sur les procédures FEMA (Federal Emergency Management Agency, pour le remboursement des dégâts) ? De fait, tous les quartiers qui font retour se structurent autour de tels forums : le passage par le Web devient essentiel en matière d’organisation de l’action collective. Les associations de quartier le mobiliseront de manière consistante pour l’élaboration de leurs agendas pratiques et tout particulièrement dans l’impressionnant moment de planification participative qui va saisir la ville à partir du printemps 2006.

Que cent blogs s’épanouissent : une nouvelle architecture de paroles publiques

Si les sites de type forums se multiplient sur la toile, celle-ci commence aussi à héberger d’autres sites dont on peut penser qu’ils n’ont guère à voir avec l’action collective et son organisation. Leur format est celui du blog. Des applications l’ont rendu aisément praticable après 2003 et il a déjà été testé par une bonne dizaine d’habitants, avant Katrina. Les mois qui suivent l’ouragan vont voir l’effectif des blogueurs croître de manière remarquable et surtout émerger une blogosphère locale qui va résister à l’épreuve du temps [6]. Comment rendre raison de l’émergence de cette sphère et percer l’énigme du collectif qui s’y compose ?

En principe du moins l’ouverture d’un blog est à cent lieux de l’engagement collectif. N’y va-t-il pas d’abord d’un engagement de soi à soi ; d’une résolution qui ne regarde que celui qui se l’impose ? Reste qu’elle n’est pas sans contraintes : en version papier, l’engagement à noircir un carnet ; en version électronique, à poster et à cadrer son post comme devant être suivi par d’autres. Sans doute est-ce cette mission de marquer les effets du temps – la chronique étant l’unité minimale du genre – qui ouvre un premier palier de résonance, de blogs à blogs. En un mot, le temps de l’épreuve et du rétablissement est ce dont ces chroniques vont se rendre synchrones. Ainsi, Maitri, blogueuse influente et initiatrice, datera ses posts à partir d’un jour zéro, celui du 29 août 2005, jour de la catastrophe. La république des blogueurs de la Nouvelle Orléans s’aligne sur ce nouveau calendrier. Quoiqu’ils vivent, ils le vivront donc dorénavant au rythme de ce temps partagé. De fait, à J+30, un mois après jour pour jour, le 29 septembre, Loki, initiateur 6 mois avant d’un blog partagé, Humid city, prenant acte de ce collectif en germe, esquisse les missions qui vont lui incomber, par ces temps sombres.

« Loki, 29 septembre 2005

Humid City a démarré comme un site sur l’actualité culturelle dans la région de la Nouvelle Orléans. Depuis l’arrivée de Katrina il est devenu un nœud de réseau pour les réfugiés, aussi bien pour partager des ressources, discuter de notre futur et se mobiliser comme militants de manière à ce que les gouvernements à tous les niveaux rendent des comptes sur leurs méfaits. Il y a un aspect, jusque là négligé, que je vois comme aussi important : celui de l’histoire orale.

Le moment est historique. Je crois important de documenter nos pensées et sentiments dans le cours même des choses. Les histoires personnelles, les points de vue méritent d’être enregistrés maintenant, dans toute leur fraîcheur. À la différence des générations précédentes, nous pouvons ménager une vue de l’intérieur de ce qu’il en a été de ce temps pour les personnes qui s’y sont trouvées prises ; ne pas en rester aux perspectives sèches de ceux qui écrivent des livres, mais à distance. » [extrait du blog de Loki, Humid City, traduction Samuel Bordreuil]

Ce vaste programme assigne aux blogs certaines des missions collectives (d’organisation et de critique militante) couvertes par les forums. Il les appuie cependant sur une singularité des blogs, cette touche d’« histoire orale » qui les caractérise. De quel collectif, que Loki appelle de ses vœux, est-elle susceptible d’être porteuse [7] ? Et au-delà, quels rapports cette sphère publique particulière entretiendra-t-elle avec les autres sphères d’engagements collectifs dont la ville en reconstruction est le théâtre ?

Karen Gadbois : du blog Squandered Heritage au journal en ligne The Lens

Parler d’histoire orale pour désigner la touche que le blog apporte est à la fois juste et fourvoyant. Fourvoyant si l’on rabat le travail de la blogosphère sur la fonction habituellement réservée à l’histoire orale : quelque chose que l’on sauve des eaux du passé, pour mieux y revenir, plus tard. Mais juste si l’on fait de l’oralité le principe actif anime la blogosphère. Elle y enclenche une dynamique vivace et impatiente dans laquelle une oralité en appelle d’autres, jusqu’à ce que des voix s’y trouvent et, s’affermissant, y puisent la force de s’élever dans les arènes publiques de la ville et d’y sonner l’alerte. Le blog de Karen Gadbois en est un des meilleurs exemples.

La sorte de contrat de fraîcheur dont parle Loki – l’injonction à relever et noter sur le vif ce qui arrive – prend dans le blog de Karen une couleur sombre. Le chemin qui va mener Karen en direction de la blogosphère est d’abord celui de ses rondes quotidiennes, celles d’une habitante qui connaît son quartier comme sa poche, qui en est venue à l’aimer, à avoir de la tendresse « même pour ses nids de poule », ceux qu’à la longue on prend plaisir à éviter avec maestria. Or voilà que cette poche se troue ici ou là. Que la maison bleue qui faisait l’angle a disparu, sans autre forme de procès. Une autre disparition fait vaciller le paysage et ses repères, retournant le couteau dans la plaie ouverte par Katrina. Karen photographie cela opiniâtrement. Puis elle poste clichés après clichés sur Flickr, un site de partage de photographies en ligne, sous le pseudonyme de Apricot, le nom de sa rue. Et c’est pourquoi, du blog qu’elle va ouvrir, elle dit que c’était quelque chose comme une « élégie ».

Ce qui ne cesse de venir comme les jours passent, est surtout chez elle ce qui n’arrête pas de disparaître : ces maisons démolies d’autorité par l’administration municipale. Si la ville n’a pas complètement disparu, maintenant que Katrina est partie au loin, d’autres processus plus insidieux sont en train d’élargir la brèche parachevant le désastre du cataclysme.

Mais les premiers billets de son blog laissent aussi entendre une tristesse lourde de colère, au départ surtout contre les propriétaires absents, les absentee landlords qui, soit restent passifs devant les destructions, soit – pire – s’en saisissent comme une opportunité pour servir leurs intérêts, ressemblant à ces cyniques absolus dont Naomi Klein (2008) a dressé le portrait dans sa Shock Doctrine. Sauf que ces « profiteurs de désastre » n’ont peut-être pas tout à fait le profil de l’emploi et qu’il faut y regarder de plus près. On découvrirait par exemple que les propriétaires absents sont souvent aussi (et d’abord) des habitants absents, chassés par Katrina, l’étiage des emplois et la fermeture des écoles. Ces coupables-là sont peut-être tout autant des victimes. De fait : il apparaît que, dans de trop nombreux cas, personne (c’est à dire les autorités en charge des procédures) ne les a tenu au courant de la destruction de leurs biens. La chronique du blog change alors subrepticement d’objet, se faisant « chronique des disparitions non annoncées », tournant au bulletin d’alerte.

Avec les avis de destruction qu’elle se met à publier, le blog gagne en notoriété. La démarche de Karen Gadbois fait tache d’huile, particulièrement dans les forums de quartier qui reprennent à leur échelle ce flambeau. Mais, dans le même mouvement, la chroniqueuse s’est faite aussi journaliste d’investigation. Elle lève ainsi un premier lièvre, révélant une liste de 1700 maisons placées sur une « liste de démolition pour cause de danger imminent » sans qu’une grande partie de leurs habitants n’aient été prévenus. Cette première affaire sera reprise par le Wall Street Journal, le 9 août 2007 [8]. Il lui faut alors aussi faire l’enquête sur les procédures qui avalisent les destructions et les préparent. Qui décide ? Comment les commissions en charge sont-elles constituées ? Comment les avis circulent-ils ? Les périples de Karen oscillent dès lors entre rues de la ville et halls et meetings officiels dans lesquels sont censées se rencontrer les commissions. Son travail d’agent public se dédouble : faire sortir des « affaires » – certes – mais aussi arpenter ces cercles officiels pour que les propos qui s’y tiennent, en principe émis par des représentants publics, deviennent réellement publics, car portés à la connaissance du dit public. Cette « empêcheuse de délibérer en rond » commence à être redoutée dans les couloirs de City Hall. D’autant qu’elle va révéler un autre scandale, celui de marchés truqués pour la réhabilitation du patrimoine menacé. Circonstance aggravante, elle va le faire en collaboration étroite avec la station locale d’une chaîne de TV nationale.

Rendre, disait Loki, le gouvernement, à toutes les échelles, comptable de ses (sombres) agissements. Contrat rempli, donc, mais avec un supplément : celui de l’imposition, réelle, de nouvelles procédures qui vont élargir l’emprise du public sur les décisions passées en son nom. Voilà un des effets politiques du parcours de Karen Gadbois. Il trouve aujourd’hui un prolongement dans la tâche qu’elle s’est assignée depuis début 2010 : lancer avec l’aide d’autres blogueurs, le premier pure player [9] de la ville, The Lens. Cette fois-ci elle a soigné son plan média, s’associant à des médias généralistes (la Station TV évoquée, mais aussi l’hebdomadaire de référence de la population noire de la ville, le Louisiana weekly). À la clef de cette association on trouvera d’une part une mutualisation des frais d’enquête, mais aussi la garantie que les affaires sorties recueilleront l’attention qu’elles méritent et seront suivis d’effets tangibles. Le but de The Lens est donc moins de capitaliser une audience notable, que de sortir des affaires politiques de façon à faire bouger dans le bon sens les règles du jeu politique local et à lui imposer de nouvelles règles de fonctionnement.

Conclusion : la part des blogs dans la vie publique post Katrina

Que doit cette montée en puissance des outils numériques à la sorte d’écosystème public dans laquelle elle opère ? Appuis réciproques et nourris entre forums et blogs, navettes entre meetings publics et fréquentations de la scène numérique sont autant de manières, pour dire les choses comme le disent les habitants, de passer d’une « table de conversation » à l’autre. En réalité, du simple fait que ces habitants circulent à la fois dans la géographie matérielle des meetings, où l’avenir de la ville est en question, et dans les coursives du web, s’y « attablant » à tel ou tel site pour un moment autour des mêmes problèmes, se dessine un espace unifié où se testent et se relèvent en continu des argumentaires qui tournent autour des mêmes questions critiques, mais où s’éprouve et se renforce ainsi le sens de faire partie d’un même public.

Pour décrire la topologie de cet espace de circulation des problèmes critiques, on ne voit pas mieux que la figure du ruban de Moebius. Ce ruban fait boucle, mais tordu sur lui-même. Si bien qu’un doigt en suivant une face s’y retrouvera en toute continuité sur l’autre face. Cette figure-là, on pourrait l’appliquer aussi bien à ce qu’il en est du rapport du off line et du on line, qu’à ce qu’il en est du rapport du personnel au politique. Quand se situe-t-on on ou off line ? La propriété d’un espace public, du moins quand il mérite cette appellation, n’a-t-elle pas toujours été que l’on puisse insuffler dans un cercle de discussion ce qui vient d’autres cercles de discussion ? À cet égard l’apport du numérique serait de degré et pas de nature : il aurait cette propriété de faire venir plus vite (de liens en liens), d’insuffler plus commodément.

À quel moment, à dérouler le blog de Karen Gadbois, passe-t-on du personnel au politique, de l’élégie à l’outil de mobilisation ? On ne saurait le dire. Ce que l’on sait par contre, c’est qu’il n’y a pas besoin de la fiction théorique d’un saut (de l’individuel au collectif), qui arracherait le chroniqueur à ses attachements, pour qu’il accède enfin à l’objectivité des débats de l’espace public. Peut-être le politique est-il affaire de cœur qui tantôt se serre, voire « s’écœure », mais toujours bat. Et peut-être est-ce autour de ce propre du média blog – celui de savoir accueillir et faire partager ces pulsations – que l’on devrait chercher sa signature ou son empreinte dans les mobilisations civiques qui ont animé la ville post Katrina.

Du journal The Lens, pour conclure, on dira qu’il accomplit bien cette fonction de lanceur d’alerte, une traduction de l’expression anglaise de whistle blower. Mais sans doute convient-il de prêter l’oreille, outre au sifflet (whistle), tout numérique soit-il, au souffle même qui le fait vibrer. L’instruction au présent de la critique des politiques urbaines que mène le journal [10], parce qu’elle se fait au nom de ce qui a été clamé et réclamé – souvent sur le mode du « qu’avez-vous fait de l’argent fédéral que nous avions réussi, de plannings participatifs en plannings participatifs [11], à conquérir de haute lutte ? » –, fait entendre ainsi ces voix qui reviennent et entretiennent leur souffle de continuer à siffler à l’entour.

Le rôle déclencheur du Net a été largement souligné dans les révolutions qui traversent le monde arabe aujourd’hui. La leçon de Katrina, avec le recul du temps, incite à prévoir les effets de ses usages du côté du « souffle » que les médias numériques sont susceptibles d’apporter à la durée des mouvements sociaux.

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En savoir plus

  • Campanella, R. 2010. Delta Urbanism : New Orleans, APA Planners Press.
  • Jarvis, J. 2005. « New media : How Katrina humbled the American news machine », The Guardian, 12 septembre, p. 6.
  • Klein, N. 2008, La stratégie du choc, Arles : Lémeac/ Actes Sud.
  • Procopio, C. H. et Procopio, S. T. 2007. « Do you know what it means to miss New Orleans ? Internet communication, geographic community, and social capital in crisis », Journal of Applied Communication Research, 35-1, p. 67-87.
  • Shklovski, I., Burke, M., Kiesler, S. et Kraut, R. 2010. « Technology Adoption and Use in the Aftermath of Hurricane Katrina in New Orleans », American Behavorial Scientist, XX-X 1-19.
  • Sutton, J., Palen, L. et Shklovski, I. 2008. « Backchannels on the front lines : Emergent use of social media in the 2007 Southern California fire », communication à l’Information Systems for Crisis Response and Management Conference, Washington, DC, mai 2008.

Pour citer cet article :

Jean Samuel Bordreuil, « New Orleans post Katrina : les usages du Net par gros temps », Métropolitiques, 8 juin 2011. URL : https://metropolitiques.eu/New-Orleans-post-Katrina-les.html

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